Il y a quelques années, j’étais à Détroit. J’y rencontrai une femme qui avait grandi dans un pays communiste. Pendant que je lui rendais visite, le journal télévisé passa. Alors que nous le regardions ensemble, ses yeux se remplirent soudain de larmes.

« Que se passe-t-il ? » demandai-je. Sans que je m’en sois aperçu, le présentateur venait de dire quelque chose de négatif sur le président. Elle répondit : « Je n’aime pas qu’on dise des mauvaises choses à propos de ce pays. Que ce soit vrai ou faux, je ne veux pas l’entendre. »

La remarque de ce journaliste m’avait échappé, mais elle avait provoqué des larmes chez cette femme. Pourquoi ? Parce que son coeur était sensible à tout ce qui touchait ce pays.

Nous devrions ressembler davantage à cette chère dame quand il est question de nos pasteurs, de nos enseignants, de nos évangélistes et même de nos frères et soeurs en Christ. Nous devons réaliser que notre manque de sensibilité a chassé l’onction du Saint-Esprit de beaucoup de nos vies et de nos églises et que le droit que nous nous sommes attribués de critiquer les autres membres du corps de Christ nous a tous affaiblis.

Qu’est-ce qui nous rendra forts à nouveau ? La puissance et l’onction du Saint-Esprit qui viendront sur tout coeur sensible, ayant soif de Dieu.

Je vous exhorte à retrouver le coeur tendre que vous aviez autrefois. Débarrassez-vous de la dureté qui s’est installée en vous, par la repentance, par l’engagement à vivre selon la loi de l’amour, par une nouvelle consécration à la Parole de Dieu et par la communion avec votre Père.

Ne permettez pas que l’état de votre coeur empêche l’Esprit de Dieu d’agir. Redevenez sensible!